Fédération de Haute-Saône du Parti socialiste

24.10.2024 – « Ce qui se joue à l’usine Sanofi de Lisieux n’est pas une affaire corporatiste menée par quelques syndicalistes. Il y a, dans la vente de la filiale Opella, un scandale sanitaire. »

« Ce qui se joue à l’usine Sanofi de Lisieux n’est pas une affaire corporatiste menée par quelques syndicalistes qui chercheraient à se protéger. Il y a, dans la vente de la filiale Opella, un scandale sanitaire. »
Retour sur mon déplacement à Lisieux aujourd’hui aux côtés des salariés de Sanofi
À Lisieux avec Arthur Delaporte, aux côtés des salariés de Sanofi qui se battent pour conserver Doliprane sous pavillon Français. Rien n’est encore signé, le gouvernement peut encore s’y opposer juridiquement via le « décret Montebourg ».
Le gouvernement fait beaucoup de moulinets avec de pseudos garanties que Sanofi et le fonds d’investissement américain auraient concédées.
En vérité, les sanctions au non-respect des engagements (de localisation et de production) sont loin d’être dissuasives. Et ne portent que sur une durée de cinq ans !
Sanofi ne prend pas davantage d’engagements sur le fait de rester au capital de sa filiale Opella. La vente à la découpe peut continuer.
Après la crise COVID, le président avait pourtant appelé à relocaliser la production industrielle dans les secteurs stratégiques, et notamment la santé. Aujourd’hui, les belles paroles s’envolent. Je n’oublie pas que déjà en 2020, le DG de Sanofi avait expliqué que si son entreprise découvrait le vaccin, elle livrerait prioritairement les États Unis.
C’est pourtant le fonds Français qui a été écarté. C’est le fonds américain qui a déjà dépecé But et Conforama (-3000 emplois) qui a les faveurs de Sanofi, et donc du gouvernement…
Il est encore temps de prendre la bonne décision. Nous prolongeons la mobilisation. Demain la direction de Sanofi est auditionnée par la commission des affaires économiques. La semaine prochaine nous recevrons une délégation des salariés à l’Assemblée.