Aujourd’hui a eu lieu le vote de la première motion de censure du gouvernement Bayrou.
Nous avons fait le choix de ne pas la voter et de poursuivre les négociations pour continuer à arracher le maximum de victoires pour les Français.es, conformément au vote très large de notre Bureau National ce midi.
En ne censurant pas le Gouvernement, nous ne lui accordons pas pour autant notre confiance. Il n’a pas répondu à un certain nombre de nos attentes et nous n’avons conclu aucun pacte de non censure. Si le Gouvernement trahi ses engagements, nous en tirerons les conséquences.
Quelques heures avant le vote, François Bayrou nous a adressé un courrier dans lequel il prend des engagements vis-à-vis de nos demandes de ces derniers jours.
Grâce à ces négociations : pour la première fois depuis son adoption, la réforme des retraites injuste d’Emmanuel Macron sera remise en débat, dès demain, autour des partenaires sociaux. En l’absence d’accord entre patronat et syndicats, c’est le Parlement qui aura le dernier mot sur la base des avancées issues des travaux des partenaires sociaux. Cela nous a été assuré. Nous n’accepterons pas le statu quo.
Il n’y aura pas non plus de retour du gel des pensions de retraites en 2025, pas d’augmentation des taxes sur l’électricité, pas de déremboursement des consultations chez le médecin, pas de passage d’un à trois jours de carence dans la fonction publique, pas de suppression de 4000 postes d’enseignants, les patrimoines les plus insolents seront taxés..
DISCOURS D’OLIVIER FAURE A L’ASSEMBLÉE NATIONALE
“Notre vocation n’est pas de nous limiter à prendre date en attendant la prochaine élection. Elle est d’arracher, jour après jour, toutes les victoires possibles.
Nous aurions aimé aller plus loin encore mais nous avons décidé de donner toutes ses chances à la négociation. Si nous avons le sentiment que c’est verrouillé, nous déposerons nous-même une motion de censure.”
– Olivier Faure
Avant le vote, Olivier Faure a pris la parole pour exprimer la position des socialistes. Voici la vidéo complète de son intervention :